Pitoune

Micro-réseau en 0n30 qui voyage en train !

Pitoune est une scierie dans l’ouest du Québec. On retrouve quelques caractéristiques d’une scierie (grand bâtiment, bassin à grumes, etc.), et de ce que je croyais être le Québec (grands sapins, signes en français,etc.). Le tout dans un sac de voyage !

Statut du réseau : disponible pour une exposition

Le réseau

Le réseau est construit dans un sac de voyage, abondamment renforcé par une structure en tasseaux de bois et contreplaqué. Cette structure s’est avérée utile pour les voyages en train, car d’autres voyageurs ont empilé leurs valises sur le réseau. La structure permet aussi d’utiliser les roulettes, qui ont quelques kilomètres à leur actif.

Le réseau est complété par deux coulisses accueillant des ponts tournants. Ces coulisses sont stockées dans les poches du sac, qui, hélas, n’était pas assez grands pour accueillir le matériel roulant et l’ensemble de la centrale Digital dont j’étais (littéralement) chargé.

Le réseau a été complété en six semaines. Il a été construit dans mon 9m2 d’étudiant.

Le fond de décor est en papier à dessin, peint avec un lavis gris. Les bâtiments sont en carton de boîtes de camembert, peints à l’acrylique pour beaux-arts. Le sol est décoré de manière classique (terres, flocage, tapis floqués) ; les arbres sont en Zeechium recouvert de feuilles d’arbre passées au mixer. Le grand sapin est un morceau de tasseau rond, planté d’Aspagagus acheté chez une fleuriste.

Une charnière permet de replier l’avant du réseau, ce qui permet d’avoir plus de surface décorée. Les profilés de rail sont retirés de cette partie avant fermeture. La charnière est cachée par une feuille de papier, qui a reçu du flocage. L’eau sur cette partie est faite avec du médium acrylique. Ma partie préférée du décor sont les roseaux, faits avec des bouts de fil électrique partiellement dénudés.

Le projet du SNP

Pitoune fait partie d’un ensemble de trois micro-réseaux et un diorama imaginés par le SNP. C’est une des extrémités de la ligne Station-du-bout - Noria - Pitoune, réalisations de Fabien Hallier, Pablo Chanson et ma pomme. S’intercale entre la mine de Noria et Pitoune un trestle signé Jimmy Grondin.

La naissance du projet a eu lieu à Expométrique, au moment où le matériel en 0n30 arrivait en Europe à des prix très intéressants1. J’ai acheté une Shay Bachmann, ma plus grosse locomotive à cette époque. Il a fallu ensuite créer le réseau qui allait autour.

Le SNP s’est penché sur la question. Nous sortions tout juste de nos modules dans des boîtes à chaussures, l’idée d’avoir un contenant exotique est restée. Vu le volume de cette échelle, nous sommes partis sur des sacs de voyage. Le challenge était de les connecter ensemble.

Ce projet a été très riche en enseignements. Outre le changement d’échelle, de matériel et de lieu, ainsi que le passage au Digital, la construction du réseau a été un challenge. Peu de choses ressemblent au plans initiaux ! Les normes définies pour se connecter ne l’étaient pas assez précises (40 cm d’écart en hauteur quand le réseau a été assemble la première fois), et certains trains étaient prévus trop longs pour certains micro-réseaux2. Mais cela été une belle aventure !

Sur le stand FFMF au salon de la maquette

Expositions

  • Expométrique 2005
  • Salon de la maquette et du modèle réduit 2006, stand FFMF
  • Exposition de l’escadrille Saint-Michel 2006, Saint-Michel-sur-Orge
  • Train à Vapeur de Touraine, Richelieu 2007.

Fiche technique d’exposition

Le réseau est disponible pour exposition, mais sans les autres modules.

Il nécessite une table 200x80, une chaise et une connexion électrique.

Notes

↑ 1 On était à l’époque à 1 USD pour 1,3 EUR, le matériel américain était donc bien moins cher que le matériel européen.

↑ 2 Une Shay et trois log-cars, ça fait 45 cm de long, donc plus qu’un module seul !


Galerie

Vue d’ensemble du réseau

Les roseaux

La structure de la valise

Les problème de normes obligent à être créatifs !

Ici un des micro-réseaux est surélevé à l’aide d’une boîte Bachmann, et deux cales en couque de Dinant (que j’ai encore).